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FAQ
1)
Et le mp3 ?
Il
n'est pas supporté par ce script, et ne le sera probablement
pas. Deux raisons :
- technique : le vorbis a une qualité très
supérieure au mp3. L'essayer c'est l'adopter : le son est plus
dynamique, plus net, avec moins de souffle. De plus, le taux de
compression étant plus important, cela permet de réserver
d'avantage de place pour la vidéo, donc l'image est meilleure.
- légal et éthique : vorbis est un format libre
(sous licence BSD-like), documenté et non breveté. Ce
format restera libre et gratuit, définitivement. Au contraire,
le
mp3 est breveté, et les droits sont la propriété
de
Thomson et Fraunhoeffer. La lecture des mp3 est pour l'instant gratuite
à titre gracieux, mais rien ne les empêcherait de le faire
payer.
En conclusion, pourquoi utiliser un format propriétaire
quand il existe un équivalent libre et largement meilleur ?
2a)
Oui mais comment je fais si je veux lire un .ogm sous Windows ?
Aucun
problème, il suffit d'installer le filtre direct show disponible
ici : http://tobias.everwicked.com/oggds.htm (il y a un miroir sur
http://www.doom9.org). Vous pouvez ensuite lire le fichier mpeg4 avec
WMP ou tout autre lecteur multimedia (conseillé...)
2b)
Et ce n'est pas un peu pénible de devoir installer un codec ?
Non,
pourquoi ? C'était pénible d'avoir à installer un
codec mpeg4 comme DivX ou Xvid ? Remarquez que vorbis est
supporté nativement dans Winamp, ce n'est donc pas un inconnu
sous Windows.
2c)
Et le libavcodec sous Windows ? Il n'y a pas un codec particulier
à installer ?
libavcodec
est un codec mpeg4. Il peut être lu par tout lecteur supportant
le mpeg4. L'installation d'un autre codec mpeg4 (comme XviD ou Divx)
est
suffisant. Vous pouvez même vous contenter d'installler des
filtres de lecture et de postprocessing sous Windows comme ffdshow (http://cutka.szm.sk/ffdshow/).
ffdshow sait lire tous les fichiers mpeg4 (div3/4/5, xvid,
libavcodec...).
3)
Qu'en-est il du XviD ?
Tuxrip
encode par défaut en utilisant le codec libavc, mais peut
encoder avec le codec xvid grâce à l'option --xvid. XviD
et
libavcodec sont deux codecs mpeg4. Seulement l'image brute sans
post-processing n'a pas la meme "saveur". Je suppose que certains
diront
que XviD est mieux, et que d'autres diront que libavc est mieux. C'est
assez subjectif : un peu comme les appareils photo numériques
où certains préfèrent les Canon aux Nikon car
l'image est plus soft, processée différemment ou avec des
couleurs equilibrées différemment. De plus, il y a plein
de paramètres différents pour ces codecs, comme le
réglage des quantitizers, la quantization mpeg ou h263. Donc
c'est aussi très difficile de donner un comparatif sans donner
precisement les paramètres d'encodage.
Mais objectivement, l'avantage technique de libavc est une image
un poil plus detaillée. Le XviD a par contre un excellent
processing des images à haut bitrate, un peu moins "blockies",
mais qui donne un aspect moins net aux images statiques. En outre,
mplayer inclut les commandes pour activer les filtres de
post-processing
de libavc (option pp) qui lissent les blocs et dont l'efficacité
est + ou - paramétrable (il faut équilibrer entre
floutage
et lissage).
4)
Quid du DivX 5 ?
C'est
comme le mp3, c'est un format propriétaire. Pourquoi utiliser un
codec propriétaire et noyauté par un spyware (Gator)
quand
il existe des solutions libres de meilleure qualité : libavcodec
et XviD.
5)
Je possède des films en Divx3;), DivX4, DivX5, XviD, libavcodec.
Faut-il installer un codec pour lire chacun d'entre eux ?
Non.
Ne confondez pas codec et format. Tous ces différents codecs
encodent avec des algorithmes différents, mais dans le
mêmeformat : mpeg4. Si tous ces projets proposent leur propre
décodeur, un seul d'entre eux est nécessaire, car
l'algorithme de décodage est exactement le même : celui du
mpeg4. Celui de libavcodec est suffisant, et c'est pour l'instant le
meilleur décodeur. Si vous compilez mplayer avec le support de
plusieurs codecs, il utilisera de toute façon le décodeur
de ffmpeg (libavcodec) pour lire tous les fichiers mpeg4. Sous Windows,
c'est pareil : le décodeur et les filtres ffdshow sont
suffisants
(voir FAQ 2c).
6)
Qu'est ce que le facteur CQ ? Quelles sont les valeurs
conseillées ?
Le
CQ représente le nombre de bits par pixel et par frame. En gros,
plus le CQ est élevé, moins on verra d'artefacts de
compression. Cependant, la taille finale du film est
déterminée par le support (1 ou 2 CDs en
général), donc le nombre de bits est fini et il faut
trouver un compromis entre compressibilité et qualité. Le
CQ dépend à la fois du bitrate et de la résolution
du film. Pour augmenter le CQ, on réduit en
général
la résolution du film, étant donné que le bitrate
est fixé par la taille du support et la durée du film,
qui
sont incompressibles.
En-dessous de 0.18, l'image est en général
très dégradée, car il n'y a pas assez de pixels
pour encoder avec suffisamment de détail (en mpeg4, l'image est
découpée en carrés (blocs) plus ou moins gros et
ces carrés sont compressés). Il en résulte une
image très "blockie" : on voit beaucoup ces blocs à
l'intérieur de l'image. Comme règle de départ, on
prendra en général la valeur 0.20-0.22 pour 1 CD, et
0.26-0.28 pour 2 CDs.
Le CQ est indicatif : il est possible de descendre parfois
jusqu'à 0.18 pour du Bergman, mais pas pour Matrix. En revanche,
il est inutile d'aller au-dessus de 0.30, le gain en qualité
étant imperceptible.
L'option --test-comp permet de faire un test de compressibilité
sur une fraction du film. Il permet ainsi de choisir un CQ optimal pour
chaque genre de film.
7)
Qu'est-ce que l'aspect ratio ? Peut-on déterminer, à
partir de la résolution d'un DVD en pixels, le format du film ?
Non,
pas directement. C'est dû à la technique utilisée
en mpeg2 (le format utilisé par les DVD) : un fichier peut
être encodé en 720x576 pixels, mais être en
réalité affiché sur 1024x576 pixels. C'est ce
qu'on
appelle l'anamorphose : l'image est encodée
déformée, compressée, et doit être
redressée par le logiciel de lecture. L'en-tête d'un
fichier mpeg2 contient le facteur à utiliser pour le
redressement, on l'appelle l'aspect ratio.
Par exemple, un DVD PAL est toujours encodé en 720x576,
soit un rapport de 1.25 entre la largeur et la hauteur. Mais le film
peut avoir un aspect ratio de 4/3 (1.33) ou 16/9 (1.78). Par
conséquent, le logiciel de lecture doit allonger l'image d'un
facteur 1.33/1.25 dans le premier cas, ou 1.78/1.25 dans le second cas.
Les formats larges 2.35 (cinémascope) ou 2.21 sont obtenus en
ajoutant des bandes noires en haut et en bas d'un film encodé en
16/9.
En revanche, un fichier vidéo mpeg4 (avi ou ogm) n'est pas
anamorphosé. Sa résolution en pixels correspond à
sa résolution d'affichage. Donc pour encoder un DVD au format
mpeg4, on doit non seulement retirer d'éventuelles bandes noires
en haut et en bas de l'image, mais aussi calculer la résolution
de l'image finale en tenant compte de l'aspect ratio.
8)
Que représente le facteur de "qualité" de vorbis ?
Quand
on encode au format vorbis, il est préférable d'utiliser
un facteur de qualité plutôt que d'indiquer un bitrate, et
laisser faire l'encodeur. A titre indicatif, voici la correspondance
approximative entre bitrate et qualité vorbis :
0.00 -> 64kbps
0.50 -> 72kbps
1.00 -> 80 kbps
2.00 -> 96 kbps
3.00 -> 112 kbps
4.00 -> 128 kbps
5.00 -> 160 kbps
7.00 -> 224 kbps
10.00 -> 500 kbps
Note
: n'oubliez pas que vorbis à une bien meilleure qualité
que le mp3 à bitrate égal. Encoder avec le facteur 1 est
souvent suffisant, le vorbis à environ 80kbps étant au
moins aussi bon que le mp3 128kbps.
9)
A quoi sert le désentrelaçement ?
L'entrelacement
est une technique qui a été développée pour
la télévision. Pour réduire l'effet de
scintillement des écrans lors de la diffusion d'un film à
25 images/seconde (PAL) ou 30 images/seconde (NTSC), le film est
diffusé par demi-images au double de cette fréquence, une
image contenant les lignes impaires, et la suivante les lignes paires.
L'effet de rémanence des écrans phosphorescents rend
cette
opération imperceptible à l'oeil humain, mais
réduit l'effet de scintillement.
Dans le cas des DVD, la plupart des DVD zone 2 sont
encodés en PAL non entrelacé. Ils ne nécessitent
donc aucun traitement lors de l'encodage au format mpeg4. En revanche,
certains titres de DVD PAL (en général les bonus) et tous
les DVD NTSC (zones 1 et 4) sont entrelacés. Lorsque l'image
bouge rapidement (notamment lors d'un travelling), des artefacts dus
à l'entrelacement peuvent apparaître lors de l'encodage,
qui traite image par image (on a une impression de hachage de l'image).
C'est pourquoi un filtre de désentrelacement est
nécessaire pour encoder une source entrelacée.
Tuxrip est capable de détecter automatiquement si le DVD
est en NTSC et applique le filtre de désentrelacement. Dans le
cas d'une source PAL entrelacée, tuxrip doit être
lancé avec l'otpion --desentrelace (voir options, partie 3).
Des informations supplémentaires sur l'entrelacement
peuvent être trouvées en français sur
http://perso.wanadoo.fr/lelab/video/interlace.htm, et en anglais sur http://nickyguides.digital-digest.com/interlace.htm.
10)
Et les sous-titres ?
Leur
support n'est pas encore intégré dans tuxrip.
11)
Mes encodages fonctionnaient la semaine dernière en libavcodec
et xvid. Depuis que j'ai recompilé le CVS de mplayer, ça
ne marche plus ! L'étape d'encodage video s'arrête avec le
message : Exiting... (error parsing cmdline)
Il
peut arriver que les options des codecs changent, et que la syntaxe
soit différente, ce qui fait planter mencoder. Dans ce cas,
éditez les options des codecs video dans le fichier .tuxriprc
pour leur donner une syntaxe correcte.
Exemple : entre mplayer-0.90pre10 et la CVS du 7/12/2002, les
options de xvid : min_quantizer et max_quantizer ont été
remplacés par quant_range. Vous trouverez les changements
avec "man mplayer" (notamment les paragraphes --lavcopts et
--xvidencopts).
12)
Y-a-t-il des bugs connus ?
Oui,
et pas forcément dus au script ! Il est arrivé d'avoir
des
problèmes avec un titre particulier d'un DVD : un "bonus" (la
bande-annonce) dans un DVD du film "Haute Voltige" ("Entrapment"). Le
numéro de la piste son ne correspondait pas à celui
indiqué. Dans ce cas, le numéro de piste audio à
entrer est différent de celui affiché (1 au lieu de 0).
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